Archives de catégorie: Actualités

OUTIL EXCLUSIF DE L’AMF

Afin d’aider ses adhérents à préparer leur budget, l’AMF met à disposition un outil d’estimation de la dotation forfaitaire de votre commune ou de la DGF de votre intercommunalité.

Cet outil, simple d’utilisation, pédagogique et accessible exclusivement aux adhérents vous permet d’obtenir une estimation de la dotation de votre commune ou de votre intercommunalité pour 2020 et de comprendre son évolution.

L’AMF vous propose ainsi une estimation personnalisée des montants :
– de la dotation forfaitaire de votre commune (le cas échéant de votre commune nouvelle),
– des dotations d’intercommunalité et de compensation de votre EPCI.

Ces estimations sont réalisées sur la base des données chiffrées de l’année précédente. Elles ne préjugent pas du montant de dotation qui sera attribué à votre collectivité, qui sera mis en ligne par les services de l’Etat sur le site www.collectivites-locales.gouv.fr à la fin du premier trimestre.

Débuter votre simulation : ICI


Publié le 03/03/2020

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Le vote du budget primitif constitue une étape importante dans la vie des collectivités locales. Il s’agit du premier acte obligatoire de leur cycle budgétaire. Le législateur encadre le vote du débat d’orientation budgétaire (DOB) et du budget primitif (BP)

En cette année d’élection, quelles sont les modalités de la tenue du débat d’orientation budgétaire (DOB) selon que le budget primitif (BP) est adopté avant ou après le scrutin ? Et quelle est en 2020 la date limite d’adoption du budget primitif ? Enfin, peut-on engager des dépenses avant le vote du budget primitif ?

Consulter la note de l’AMF qui a pour objet de répondre à l’ensemble de ces interrogations : Note vote du DOB et du BP au titre de l’exercice 2020


Publié le 03/03/2020

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À la demande de l’AMF, le groupe La Poste a apporté les précisions suivantes concernant l’acheminement des bulletins de vote et des professions de foi dans les communes de moins de 2 500 habitants.

En premier lieu, ce type d’acheminement ne relève pas d’une des missions de service public du groupe La Poste. En effet, ces dernières, limitativement énumérées par la loi du 9 février 2010, sont au nombre de quatre : service universel postal (levée, tri, distribution du courrier) ; transport et distribution de la presse ; accessibilité bancaire et contribution à l’aménagement du territoire. Par ailleurs, les conditions d’admission des courriers n’ont pas notablement évolué depuis 2006, seuls les tarifs ont connu des augmentations.

Consulter la note de l’AMF : Note relative à l’acheminement des bulletins de vote


Publié le 03/03/2020

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À l’approche des élections municipales, afin d’accompagner et conseiller les élus et les agents territoriaux dans la préparation du scrutin des 15 et 22 mars prochain, l’AMF et le CNFPT mettent à leur disposition des outils pratiques, des ressources pédagogiques, et organisent des journées d’actualité et des rencontres territoriales.

Consulter le communiqué de presse : Communiqué de presse AMF CNFPT


Publié le 03/03/2020

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La campagne officielle pour le premier tour des élections municipales des 15 et 22 mars s’ouvre ce lundi, avec son lot d’obligations et d’interdictions, et s’achèvera le samedi 14 mars, à la veille du scrutin. Plusieurs dispositions ne font que renforcer les mesures déjà en vigueur durant la pré-campagne.

Affichage
Dans toutes les communes, les listes se voient attribuer des panneaux d’affichage installés à proximité des lieux de vote. Dans celles de moins de 1 000 habitants, ils sont décernés par ordre d’arrivée des demandes en mairie et par tirage au sort dans celles de 1 000 habitants et plus. Les affiches officielles des candidats ne peuvent être apposées que sur ces emplacements. En revanche, et bien qu’une polémique ait lieu dans certaines communes sur ce sujet, il semble que rien ne s’oppose au niveau juridique à ce que les candidats collent des affiches politiques sur les panneaux d’affichage libre lorsqu’ils existent. 
Dans la plupart des grandes communes, les panneaux ont été installés ce week-end – le tirage au sort des emplacements a eu lieu dans l’essentiel des préfectures vendredi dernier. Pour les communes de moins de 1 000 habitants, les demandes d’attribution d’un panneau doivent être faites avant le mercredi 11 mars. 

Circulaires
Une seule « circulaire » (profession de foi) pour promouvoir une candidature peut être adressée aux électeurs pour l’ensemble de la circonscription électorale. D’un même format pour toutes les listes, ces professions de foi ne peuvent pas comporter plus d’une feuille recto-verso. Ces circulaires, tout comme les bulletins de vote, vont être examinés à partir d’aujourd’hui au sein des commissions de propagande, en préfectures (pour les communes de plus de 2 500 habitants). À la suite de quoi, ce matériel sera livré dans les mairies, qui procéderont à la mise sous pli pour l’envoi aux électeurs. Le ministère de l’Intérieur rappelle aux maires que si les bulletins de vote n’avaient pas été remis le vendredi 13 mars, il faut « immédiatement prendre contact » avec la préfecture.

Trois couleurs
L’utilisation d’une combinaison des couleurs bleu, blanc, rouge était jusque-là interdite sur les affiches et circulaires. Depuis le 1er janvier, cette interdiction est limitée à « la juxtaposition des trois couleurs dès lors qu’elle est de nature à entretenir la confusion avec l’emblème national ». Le sigle des partis politiques échappe à l’interdiction.

Audiovisuel 
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) régule l’accès des candidats aux chaînes de radio et de télévision. Lorsqu’il s’agit d’une circonscription électorale déterminée, ces dernières doivent veiller à ce que les candidats et leurs soutiens bénéficient d’« une présentation et d’un accès équitable à l’antenne ». Rappelons que pour les élections municipales, il n’y a pas de campagne officielle à télévision et à la radio – réservée aux élections nationales. 

Sondages
La diffusion et le commentaire de tout sondage en rapport à l’élection sont interdits la veille de chaque tour de scrutin et le jour-même du vote. Durant ces deux jours, il est également interdit de distribuer tout message de propagande électorale par voie de tracts, circulaires ou voie électronique. Pour cette élection, et pour la dernière fois, il reste en revanche possible d’organiser des réunions électorales le samedi. La loi de décembre 2019, qui interdira la tenue de ces réunions à partir du vendredi minuit, ne prendra effet qu’en juin. 

Financement
Dans les communes de 9 000 habitants et plus, les candidats tête de listes ont dû déclarer un mandataire financier chargé de recueillir les fonds et d’engager les dépenses de campagne (durant les six mois qui précèdent l’élection). Celles-ci sont plafonnées et le candidat devra déposer un compte auprès de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) avant le vendredi 22 mai 18 h. Le plafond des dépenses dépend quant à lui du nombre d’habitants de la commune.
Une même personne physique, de nationalité française, ne peut pas financer la campagne d’un ou plusieurs candidats pour une somme totale dépassant 4 600 euros et les dons en espèces ne peuvent pas excéder 150 euros. Les partis et formations politiques sont les seules personnes morales admises à participer au financement de la campagne d’un candidat.

Remboursement
Les dépenses de propagande (affiches, bulletins…) seront remboursées par les préfectures aux candidats tête de listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés par tour de scrutin dans les communes de 1 000 habitants et plus. 
Le remboursement forfaitaire des dépenses de campagne est, quant à lui, prévu pour les candidats tête de liste dans les communes de 9 000 habitants et plus ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés au premier tour du scrutin. Ce remboursement est égal à 47,5 % du plafond des dépenses électorales. 
Toujours dans les communes de 9 000 habitants et plus, pour les candidats tête de liste, qui ont financé la campagne par un apport personnel, le remboursement forfaitaire ne pourra jamais excéder le montant des dépenses réglées sur l’apport personnel des candidats. En effet, ce remboursement ne doit pas conduire à l’enrichissement d’une personne physique.
À l’issue du premier tour, la campagne officielle pour le second tour débutera le lundi 16 mars et s’achèvera le samedi 21.

Franck Lemarc (avec AFP) – MAIREInfo


Publié le 02/03/2020

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Depuis le 29 décembre 2019, les indemnités des maires et des adjoints des communes des trois premières strates ont été revalorisées (+50%, +30%, +20% cf. tableau ci-joint).

L’application de ces nouvelles dispositions nécessite, dans tous les cas de figure, une nouvelle délibération indemnitaire. Celle-ci ne peut pas être rétroactive. Comme auparavant, un tableau annexe nominatif récapitulant l’ensemble des indemnités versées doit être joint à cette nouvelle délibération.

Consulter le montant des indemnités de fonction brutes mensuelles des Maires et des Adjoints applicables depuis le 29 décembre 2019 : Montant des indemnités de fonction


Publié le 10/02/2020

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Veuillez trouver une note de l’AMF validée par la DGCL, sur les dates clés de fin et de début de mandat et du versement des indemnités de fonction : Note de l’AMF


Publié le 10/02/2020, réactualisé le 05/03/2020

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Le projet de loi « Engagement dans la vie locale et proximité de l’action publique » a fait suite au Grand Débat National et aux échanges qui ont eu lieu entre les maires et le président de la République. L’objectif de ce texte, tel que formulé par le gouvernement, était notamment de « simplifier le quotidien des élus locaux et mieux adapter certaines règles ou seuils aux réalités territoriales ».

Ce texte, examiné en procédure accélérée (une seule lecture par chambre) puis en commission mixte paritaire, a été adopté le 27 décembre 2019 et publié le 28 décembre 2019.

Une note de l’AMF a pour objet de présenter les dispositions spécifiques relatives au fonctionnement du conseil municipal.
À noter que sauf indications particulières, les dispositions sont applicables depuis le 29 décembre 2019.

Télécharger la note : NOTE Le fonctionnement du conseil municipal

Contenu de la note:

  1. Effectif des conseils municipaux des communes de moins de 500 habitants
  2. Renforcement de la parité des adjoints dans les communes de 1000 habitants et plus
  3. Convocation du conseil municipal
  4. Délégation du maire aux membres du conseil municipal
  5. Évolution de la composition du conseil municipal en cours de mandat
  6. Élections complémentaires
  7. Création d’un conseil consultatif pour les communes rurales

Publié le 22/01/2020

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Le projet de loi « Engagement dans la vie locale et proximité de l’action publique » a fait suite au Grand Débat National et aux échanges qui ont eu lieu entre les maires et le président de la République. L’objectif de ce texte, tel que formulé par le gouvernement, était notamment de « reconnaître l’importance de l’engagement des élus et leur rôle essentiel ».

Ce texte, examiné en procédure accélérée (une seule lecture par chambre) puis en commission mixte paritaire, a été adopté le 27 décembre 2019 et publié le 28 décembre 2019.

Une note de l’AMF a pour objet de présenter les dispositions spécifiques relatives aux conditions d’exercice des mandats locaux contenues dans cette loi, issues pour certaines de propositions faites par l’AMF.
A noter que sauf indications particulières ou futurs décrets à prendre, les dispositions sont applicables depuis le 29 décembre 2019.

Télécharger la note : NOTE Conditions d’exercice des mandats locaux

Contenu de la note : 

  1. Indemnités de fonction
  2. Protection fonctionnelle du Maire
  3. Conciliation du mandat avec l’exercice d’une activité professionnelle
  4. Cessation de l’activité professionnelle pour l’exercice du mandat
  5. Arrêt maladie
  6. Formation des élus
  7. Allocation adulte handicapé
  8. Remboursement des frais
  9. Les attributs de fonction

Publié le 22/01/2020

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C’est l’une des premières mesures de la loi Egalim à entrer en vigueur pour les collectivités : à partir de demain, et pour une durée de deux ans, elles devront servir dans leurs restaurants scolaires au moins un repas végétarien par semaine, sans viande, poisson, crustacés ou fruits de mer.
Si la mesure est prise « à titre expérimental », comme le rappelle l’article 24 de la loi, elle n’en est pas moins obligatoire. « La loi était mal formulée, et beaucoup de communes n’ont pas compris qu’il était obligatoire… d’expérimenter », a expliqué à Maire info Isabelle Maincion, maire de La-Ville-aux-Clercs et référente pour la restauration scolaire à l’Association des maires de France.
Elle s’accompagne d’une obligation, pour les restaurants servant plus de deux cents repas par jour, « d’établir un plan pluriannuel de diversification de protéines incluant des alternatives à base de protéines végétales ».
Mais même pour celles qui avaient pris la mesure de la nouvelle obligation, « un an, c’était trop court pour se préparer, sans compter les autres obligations sur le bio, les produits de qualité, l’interdiction des plastiques, la lutte contre le gaspillage alimentaire… Toutes les collectivités qui ont mis en place les menus végétariens ont mis du temps à convertir le goût des enfants, et aussi à adapter les chefs de cuisine ». Ces derniers sont actuellement « dans un grand désarroi », selon la maire.
Car même si la nouvelle loi autorise l’emploi de produits laitiers et d’œufs pour les repas végétariens, les cuisiniers devront se former pour apprendre de nouvelles recettes voire techniques de cuisson, comme pour les légumineuses ; « or il n’y a pas assez d’offre de formation », selon Isabelle Maincion.

« Bricoler »
Pour cette raison, « beaucoup de communes vont devoir bricoler pour trouver des recettes qui plaisent aux enfants et soient équilibrées ». Le ministère de la Santé devrait proposer un fascicule de conseils pratiques pour aider les gestionnaires de restauration et les cuisiniers, mais il ne sortira pas avant plusieurs semaines, soit bien après l’entrée en vigueur de la mesure.
Se pose également le problème de la réglementation en vigueur sur l’équilibre des repas ; l’arrêté du 30 septembre 2011 relatif à la qualité nutritionnelle des repas servis dans le cadre de la restauration scolaire prévoit un maximum de trois repas sur vingt dont la proportion de viande, poisson ou œuf est inférieure à 70 % du grammage recommandé.
Le ministère de la Santé a fait savoir aux élus du Conseil national de la restauration collective (CNRC) « qu’un repas végétarien par semaine ne posait pas de problème de déséquilibre alimentaire », et que la nouvelle loi prévalait sur la réglementation de 2011.
Pour aider les gestionnaires des cantines, celle-ci sera cependant revue pour aboutir à de nouvelles recommandations et obligations. « Un travail va être lancé au sein du CNRC pour élaborer une nouvelle réglementation, mais il prendra un an, voire un an et demi », pronostique Isabelle Maincion.
Pendant ce temps, les communes devront également continuer à se préparer à leurs futures obligations découlant, elle aussi, de la loi Egalim : dans les assiettes, 50 % de produits de qualité incluant un minimum de 20 % de bio d’ici à 2022, et en-dehors, la lutte contre le gaspillage alimentaire, qui vient de faire l’objet d’une ordonnance, présentée en conseil des ministres le 21 octobre ; ainsi que l’interdiction, à partir de 2025, des contenants plastiques pour la cuisson, réchauffe ou le service des plats – et, dès 2020, des bouteilles, touillettes et pailles en plastique.
Pour tous ces véritables défis, dont certains, comme le plastique, n’ont pas véritablement de solution satisfaisante, l’Ademe et le ministère de l’Agriculture ont annoncé qu’un vade-mecum serait publié dans les prochaine semaines. L’Ademe continue par ailleurs à mettre à jour sa plate-forme en ligne de ressources et d’échange de bonnes pratiques, nommée Optigede.


Publié le 31/10/2019

MAIREinfo

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La loi de transformation de la fonction publique est parue au Journal officiel du 7 août 2019.

L’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité, le CNFPT et la Fédération nationale des centres de gestion (FNCDG) ont travaillé en partenariat pour proposer aux élus locaux et aux cadres de la fonction publique territoriale des journées d’information sur l’ensemble du territoire.

Dans ce cadre, il est proposé une analyse synthétique de la loi, article par article ci-joint pour présenter les domaines impactés par cette réforme de la Fonction publique. La gestion des ressources humaines des communes et de leurs groupements sera rapidement impactée par ces nouvelles mesures législatives qui modifient de nombreux domaines : réforme des instances de dialogue social, du cadre déontologique, élargissement du recours aux contractuels, harmonisation de l’échelle des sanctions disciplinaires, mesures facilitant la mobilité, l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, ainsi que les parcours professionnels des personnes en situation de handicap…

Une journée d’actualité « Loi de transformation de la fonction publique : comprendre les évolutions législatives » est organisée le 15 novembre à Clermont-Ferrand.

Pour aider les employeurs et les agents territoriaux à mieux décrypter la loi, article par article, l’AMF, le CNFPT et la FNCDG ont, également, conçu :
– une synthèse présentant les principales mesures de la loi dans la fonction publique territoriale ;
– un bouquet de ressources dédié à la Loi de transformation de la fonction publique est aussi disponible en accès libre (analyse, version consolidée de la loi du 13 juillet 1983, version consolidée de la loi du 26 janvier 1984…) ;
– 16 vidéos formatives présentant les plus grandes évolutions de la loi qui seront prochainement disponibles.


Publié le 20/09/2019

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La Commission nationale de l’informatique et des libertés a publié, cette semaine, un guide de sensibilisation au Règlement général de l’Union européenne sur la protection des données (RGPD) à l’attention des collectivités. Et leur indique le chemin de la mise en conformité.

Télécharger le guide: Guide_Cnil


Publié le 20/09/2019

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Le Conseil d’État, par une décision rendue le 11 juillet, a une fois encore donné tort à une commune qui avait décidé, par arrêté, de s’opposer au déploiement des compteurs Linky.
C’est le 16 juin 2016 que le conseil municipal de Cast (Finistère) a voté un moratoire sur l’installation des compteurs Linky, délibération suivie d’un arrêté pris par le maire le 24 juin « suspendant » l’installation des compteurs sur sa commune. Saisi par la société Enedis, le tribunal administratif de Rennes a annulé ces délibérations en mars 2017. La commune de Cast a alors saisi le Conseil d’État, en octobre 2018, en lui demandant de casser la décision du tribunal.
Le 11 juillet, le Conseil d’État a non seulement confirmé la décision du tribunal administratif de Rennes, mais a condamné la commune aux dépens – elle devra verser la somme de 3 000 euros à Enedis.

Questions de compétence
Tous les arguments mis en avant par la commune sont, un par un, rejetés dans la décision du Conseil d’État. Tout d’abord, contrairement à ce qu’espérait la commune, les magistrats confirment qu’Enedis était fondée à demander l’annulation des délibérations et arrêtés pour « excès de pouvoir ». En effet, la loi donne à Enedis la « mission de service public » d’installer les compteurs Linky «dans sa zone de desserte exclusive », dont fait bien partie la commune de Cast.
La commune a, par ailleurs, cherché à prouver qu’elle était propriétaire des compteurs électriques, et qu’à ce titre elle était fondée à s’opposer à leur installation. Le Conseil d’État rappelle que c’est l’autorité organisatrice des réseaux publics de distribution d’électricité qui est propriétaire des ouvrages de réseau, « y compris les installations de comptage ». Si une commune a transféré sa compétence en matière d’organisation du réseau électrique à un établissement public de coopération (en particulier un syndicat), c’est celui-ci qui devient automatiquement propriétaire des installations.
Or la commune de Cast fait partie du syndicat départemental d’électricité du Finistère. En conséquence, juge le Conseil d’État, c’est bien celui-ci qui est propriétaire des compteurs et « ni le conseil municipal de Cast ni le maire ne disposent de la compétence pour s’opposer ou imposer des conditions au déploiement des compteurs Linky ».

Pouvoirs de police et principe de précaution
Les magistrats n’ont pas davantage accepté l’argument selon lequel le maire pourrait s’opposer à ce déploiement au nom de ses pouvoirs de police, pas plus qu’au nom du principe de précaution.
C’est en effet, rappelle le Conseil d’État, au Premier ministre « qu’il appartient de fixer par décret les modalités de mise à disposition des données devant être recueillies par les compteurs électriques », et au gouvernement, avec la Commission de régulation de l’énergie, de « déterminer les fonctionnalités et spécifications de ces compteurs ». Ce sont donc bien « les autorités de l’État » qui doivent veiller au bon fonctionnement des installations et « à la protection de la santé publique par la limitation de l’exposition du public aux champs électromagnétiques ». Les magistrats jugent donc que les pouvoirs de police générale du maire « ne sauraient lui permettre d’adopter des décisions portant sur l’installation des compteurs communicants qui seraient destinées à protéger les habitants contre les effets des ondes émises ». Même chose sur l’évocation du principe de précaution : la Charte de l’environnement précise en effet que les autorités publiques ne peuvent prendre des décisions au nom du principe de précaution que « dans leurs domaines d’attribution ». Conclusion du Conseil d’État : « Ni les pouvoirs de police générale ni le principe de précaution n’autorisaient le maire de Cast à prendre la décision de suspendre l’installation des compteurs dits Linky sur le territoire de la commune. »
Dernier argument de la commune : le maire avait constaté « quelques incursions » d’agents d’Enedis sur « des propriétés privées clôturées ». Ces circonstances, « à les supposer établies », ne suffisent pas pour le Conseil d’État à caractériser « l’existence d’un trouble à l’ordre public ou d’un risque pour la sécurité » justifiant la prise d’un arrêté suspendant l’installation des compteurs.
Le pourvoi de la commune de Cast est donc rejeté et, conformément au jugement du tribunal administratif de Rennes, les délibérations et décisions de la commune et du maire sont annulées.


Source : Maire-Info du 15 juillet 2019

Publié le 24/07/2019

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Téléchargez le document de l’académie de Clermont-Ferrand « Obligation d’instruction dès 3 ans, points réglementaires et questions » Rentree_scolaire_2019


Publié le 24/07/2019

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Les dates des prochaines élections municipales ont été annoncées dans un communiqué de presse du Ministère de l’Intérieur du 16 juillet 2019.
Elles se dérouleront le dimanche 15 mars 2020 pour le premier tour, et le dimanche 22 mars 2020 pour le second tour.

Ces dates devront néanmoins être confirmées à la rentrée par un décret pris en Conseil des ministres.

Le Service Juridique se tient à votre entière disposition pour répondre à toutes vos interrogations relatives à ces élections municipales de 2020.


Publié le 19/07/2019

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Le sénateur du Puy-de-Dôme Éric Gold a questionné mardi dernier la ministre des Relations avec les collectivités territoriales sur l’attitude de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) vis-à-vis d’élus qui, bien qu’en arrêt maladie, tiennent à assumer tout de même les fonctions de leur mandat.
Le sénateur a décrit une situation « ubuesque » dénoncée par une conseillère municipale de son département, à qui la CPAM demande « le remboursement de l’ensemble des indemnités journalières qui lui ont été versées dans le cadre de son arrêt maladie », au motif qu’elle était allée à « trois réunions du conseil municipal pendant son arrêt », alors même que son arrêt de travail lui autorisait les sorties libres. La CPAM a précisé à l’élue que dans ce cas, le médecin doit expressément préciser sur l’arrêt de travail que les activités liées au mandat sont autorisées, « ce que la plupart des élus et des médecins ignorent ».
L’élue se voit réclamer « plusieurs milliers d’euros », ce qui scandalise Éric Gold : « Cette conseillère municipale a eu le courage de poursuivre son mandat malgré la maladie. Le devoir de l’État n’est-il pas d’encourager toutes les formes d’engagement ? ». Il a donc demandé à la ministre comment « améliorer le dispositif et l’information des élus et des médecins ». Et posé une question précise et importante : « Si l’on considère (qu’un maire) ne doit pas poursuivre ses activités d’élu pendant toute la durée de son congé maladie, doit-on, dès lors, considérer que son pouvoir de police est inopérant, ce dernier n’étant pas transférable ? »

Nécessité de prévenir expressément le médecin
Le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Marc Fesneau, a reconnu que la situation est conforme à la description du sénateur : « Un salarié, par ailleurs élu local, placé en congé de maladie ne peut régulièrement exercer son mandat électif que si son médecin l’y autorise expressément sur l’arrêt de travail. » Faute de quoi, il devra rembourser les indemnités journalières comme l’a confirmé la Cour de cassation.
Cette situation qui touche souvent « des élus de bonne foi » vient d’un « défaut d’information des élus » sur le fait qu’ils doivent expressément demander à leur médecin de les autoriser à exercer leur mandat pendant leur arrêt de travail dès lors que la pathologie pour laquelle ils sont arrêtés le permet. Alertée par plusieurs associations d’élus locaux, en particulier, l’AMF, la DGCL a élaboré une « fiche explicative » sur ce sujet, qui a été transmise à toutes ces associations fin mars 2019. Cette fiche, a précisé le ministre, « sera intégrée par l’AMF à son guide de l’élu local, mis en ligne et régulièrement actualisé ». Il est à noter que les conditions et les incidences de la poursuite de l’exercice du mandat pendant un arrêt maladie figurent dans la brochure de l’AMF depuis octobre 2011. Mais force est de constater que cette règle est toujours méconnue par la majorité des élus locaux et les conséquences en sont désastreuses.
Sur la question, enfin, de la délégation du pouvoir de police du maire en cas de maladie, le ministre a été clair : « Le droit commun y pourvoit. » D’une part, le maire peut déléguer ses pouvoirs à un ou plusieurs de ses adjoints, « à titre préventif » (article L 2122-18 du CGCT). D’autre part, si le maire se trouve empêché sans avoir pu prévoir de délégation (accident, par exemple), « il est provisoirement remplacé, dans la plénitude de ses fonctions, par un adjoint dans l’ordre des nominations et, à défaut d’adjoint, par un conseiller municipal désigné par le conseil ou, à défaut, pris dans l’ordre du tableau » (article L 2122-17 du CGCT). Ce régime, a précisé le ministre, est destiné « à assurer la continuité de l’action municipale » et « concerne également les pouvoirs de police du maire ».


Article de MaireInfo


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Publié le 11/06/2019

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André Chassaigne interroge Mme la secrétaire d’État auprès de la ministre des solidarités et de la santé sur les conditions de mise en place et d’éligibilité pour les communes du dispositif de la cantine à 1 euro. Depuis l’annonce le 7 avril 2019 du dispositif permettant l’accès à la cantine à 1 euro pour les familles, les maires et élus municipaux des communes rurales s’interrogent sur les conditions d’éligibilité et de soutien de l’État relatives à sa mise en place comme sur les délais liés à sa mise en œuvre. Selon les dernières annonces, les communes qui semblent ciblées sont celles aujourd’hui bénéficiaires de la fraction « cible » de la dotation de solidarité rurale. Des incertitudes existent aussi quant à la complémentarité avec les mesures municipales d’aide et de tarification sociale. Aussi, il lui demande comment elle compte informer l’ensemble des municipalités des conditions de la mise en place du dispositif et du soutien de l’État.

Réponse de Madame la secrétaire d’État auprès de la ministre des solidarités et de la santé

Le repas à la cantine constitue un point d’appui central pour les politiques de santé publique et les politiques de lutte contre la pauvreté. Il permet de bénéficier d’au moins un repas complet et équilibré par jour. Il favorise le bon déroulement des apprentissages en contribuant à la concentration des élèves et participe à l’apprentissage du vivre ensemble, à l’évolution du regard de l’enfant sur son environnement scolaire et à l’amélioration du climat scolaire.

La tarification sociale des cantines scolaires consiste à facturer les repas aux familles selon une grille tarifaire progressive tenant compte de leur niveau de ressources. Elle relève de la seule décision des communes et intercommunalités concernées et s’inscrit dans l’objectif de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté de garantir à tous un accès à l’alimentation.

En effet, des études soulignent que les élèves issus de familles défavorisées sont deux fois plus nombreux à ne pas manger à la cantine que les élèves issus de familles favorisées et très favorisées.

Dans une logique d’équité territoriale et d’attention aux contraintes budgétaires, le Gouvernement a proposé un soutien qui se veut incitatif tout en ciblant les territoires les plus fragiles, les moins susceptibles d’assumer seuls le coût d’une tarification sociale.

Pour les communes ayant transféré leur compétence scolaire à un échelon intercommunal, un critère d’intégration des établissements publics de coopération intercommunal a été défini, au regard de la proportion de leur population habitant dans une commune fragile.

Ces mesures reposeront sur le volontariat des communes concernées.

S’agissant des communes éligibles, il s’agit ainsi : des communes éligibles à la fraction cible de la dotation de solidarité rurale (DSR) qui ont conservé la compétence scolaire et des établissements publics de coopération intercommunale ayant la compétence scolaire lorsque deux tiers au moins de leur population habitent dans une commune éligible à la DSR cible.

L’aide s’élèvera à 2 euros par repas facturé à la tranche la plus basse elle sera versée à deux conditions : une tarification sociale des cantines comportant au moins trois tranches doit avoir été mise en place et la tranche la plus basse de cette tarification ne dépasse pas 1 euro par repas.

Enfin, le Gouvernement souhaite rappeler que les communes et les EPCI sont libres de fixer les tarifs des repas à la cantine et le soutien financier de l’Etat doit permettre d’accompagner les collectivités qui souhaitent s’inscrire dans la démarche de tarification sociale.


Réponse ministérielle du 21 mai 2019 à une question écrite, JO-AN, n° 19485


Publié le 11/06/2019

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Le décret n° 2019-546 du 29 mai 2019 fixe à 0,2 % le taux de la cotisation annuelle obligatoire que les collectivités territoriales et les EPCI à fiscalité propre, dont le nombre d’habitants est supérieur à 1 000 habitants, doivent verser au fonds d’allocation des élus en fin de mandat, géré par la Caisse des dépôts et consignations.

L’article L. 1621-2 du code général des collectivités territoriales prévoit que le taux de cette cotisation est fixé compte tenu des besoins de financement du fonds.

Le bilan 2017 de la gestion du fonds faisant apparaître un besoin de financement excédent, de sorte que le décret prévoit, ainsi que l’a préconisé le comité des finances locales, un taux de cotisation fixé à 0,2 %. Ce taux sera revu lorsque les besoins de financement du fonds le rendront nécessaire.

L’assiette de la cotisation qui est constituée par le montant total des indemnités maximales susceptibles d’être allouées par la collectivité ou l’EPCI à ses élus demeure inchangée.


Décret n° 2019-546 du 29 mai 2019 modifiant la partie réglementaire du code général des collectivités territoriales et fixant le taux de cotisation au fonds de financement de l’allocation différentielle de fin de mandat


Publié le 11/06/2019

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Le décret 517 du 24 mai 2019 est pris en application de l’article L. 2333-97 du CGCT qui prévoit les conditions d’application et de recouvrement de la taxe de balayage.

Il détermine les informations transmises par la direction générale des finances publiques (DGFIP) aux communes, ou, le cas échéant, aux EPCI à fiscalité propre, nécessaires à l’identification de l’assiette de la taxe de balayage.

Ces informations relatives aux parcelles et aux locaux situés sur son territoire sont :

– leur adresse ;

– leur référence cadastrale ;

– les nom et adresse de leurs propriétaires.


Décret n°2019-517 du 24 mai 2019 d’application de l’article L. 2333-97 du code général des collectivités territoriales


Publié le 11/06/2019

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Retrouvez dans votre espace adhérent, une note relative à la Déclaration des indemnités de fonction perçues en 2018, ainsi qu’une note relative au Prélèvement à la source sur les indemnités de fonction : les règles issues de la loi de finances pour 2019 et les récentes précisions de la DGFiP

Attention : Compte tenu de toutes ces nouveautés, l’AMF va actualiser le simulateur mis à disposition de ses adhérents qui permet d’estimer le montant du prélèvement à la source sur les indemnités de fonction.


Publié le 30 avril 2019

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Depuis les élections municipales de mars 2014, les règles applicables en période préélectorale ont évolué.
La loi n° 2017-1339 du 15 septembre 2017 pour la confiance dans la vie politique a renforcé les sanctions financières et pénales en cas de violation des règles en période préélectorale.

Une note, disponible dans votre espace adhérent, fait le point sur les principes qui doivent régir la communication des communes, des EPCI et des candidats à partir de septembre 2019 et ne saurait trop insister sur la prudence à adopter en ce domaine.
Elle fait également état de plusieurs jurisprudences qui précisent l’application de ces règles aux réseaux sociaux (Facebook, Twitter) et de la loi n° 2018-1202 du 22 décembre 2018 relative à la lutte contre la manipulation de l’information qui a instauré une réglementation concernant les « fake-news » en période préélectorale.

Retrouvez la note dans votre espace adhérent: « Documents à disposition des adhérents » – « Document de l’AMF »


Publié le 15 avril 2019

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Suite à la publication des dotations, l’Association des Maires et des Présidents d’intercommunalité du Puy-de-Dôme a calculé les variations de dotations pour les communes du Département entre 2018 et 2019.

Veuillez trouver le tableau des variations des dotations en euros et en pourcentage, dans votre espace adhérent: « Documents à disposition des adhérents » – « Documents de l’AM63 ».

Il en ressort que 233 communes sur les 464 du Puy-de-Dôme ont leurs dotations en baisses.


Publié le 12 avril 2019

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La délégation d’Auvergne du CNFPT vous invite à participer à
une conférence « Sensibilisation à la Cybersécurité »
le mardi 18 juin 2019 au CNFPT de Clermont-Ferrand.

Retrouvez le programme et les modalités d’inscription:  Plaquette "Sensibilisation à la cybersécurité


Publié le 26 mars 2019

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Le CNFPT vous convie à une demi-journée d’actualité organisée en partenariat avec la DINSIC et le SGAR de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Cette demi-journée a pour but de présenter aux acteurs du territoire les outils et les usages qui en découlent à disposition des collectivités et des services de l’État pour une transition numérique réussie.

 

Cette matinée d’actualité est prévue le Jeudi 13 juin 2019 à la Préfecture du Puy-de-Dôme.

Veuillez retrouver le programme détaillé:  Plaquette "Les outils de l’Etat pour une dématérialisation des services publics"

Les inscriptions des élus se font via la plateforme Saphir.

 


Publié le 25 mars 2019

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Une application proposée par l’Observatoire des finances et de la gestion publique locales permet de dresser un portrait financier de l’investissement public local sur un groupe de collectivités .

Il fournit aux décideurs locaux et à leurs partenaires des éléments qui peuvent les accompagner dans le développement des politiques publiques locales.

L’utilisateur analyse les dépenses d’investissement d’un échantillon de collectivités locales, il a la possibilité d’isoler une entité parmi ce groupe. Il dispose ensuite de représentations graphiques et de données individuelles qu’il peut extraire pour construire sa propre analyse.

Retrouvez l’application sur le site internet : https://www.ofgl-capsur.fr/


Publié le 28 janvier 2019

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Depuis le 1er janvier 2019, avec la réactivation des mesures PPCR, c’est désormais l’indice brut 1027 (et non plus 1022) qui sert de base pour le calcul des indemnités de fonction des élus locaux.

Il correspond à un montant mensuel de 3 889,40 € et devra être pris en compte pour la revalorisation des montants des indemnités de fonction.

La DGCL rappelle, dans une note du 9 janvier 2019, que « les délibérations indemnitaires faisant référence à l’indice brut terminal de la fonction publique demeurent juridiquement valables et permettent l’application de la nouvelle valeur de référence ».
En revanche, « pour les délibérations indemnitaires faisant référence à l’ancien indice brut terminal 1022 ou à des montants en euros, une nouvelle délibération est nécessaire ».


Publié le 21 janvier 2019

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Les dispositions nouvelles de la loi de finances pour 2019 (article 4) sont issues d’un amendement dont le contenu a été proposé par l’AMF (inspiré par un premier amendement du sénateur Charles GUENE), voté par le Sénat le 29 novembre 2018, assorti d’une condition demandée par le gouvernement.

Attention, les modalités de prélèvement à la source seront différentes suivant que l’on exerce un mandat dans une commune de moins de 3 500 habitants ou pas. 

 

  • Pour tous les élus exerçant un mandat dans une commune de moins de 3500 habitants, [soit un mandat indemnisé dans une commune de moins de 3500 habitants ou un mandat indemnisé dans une commune de moins de 3500 habitants et un ou plusieurs autres mandats indemnisés, ou un mandat non indemnisé dans une commune de moins de 3500 habitants et un ou plusieurs autres mandats indemnisés]

   L’abattement fiscal sur le montant d’une (ou plusieurs) indemnité(s) est augmenté. Il est unique et forfaitaire. Il est égal à 1 507€ par mois, et ce :

– quel que soit le nombre de mandats détenus par ailleurs (ces 1 507€ doivent être proratisés en cas de pluralité de mandats et les élus concernés doivent donc informer les autres collectivités, EPCI ou établissements publics des indemnités qu’ils perçoivent),

– mais à condition de ne pas avoir bénéficié du remboursement des frais de transport et de séjour engagés pour se rendre à des réunions dans des instances ou organismes où les élus représentent leur commune, lorsque la réunion a lieu hors du territoire de celle-ci (cette condition a été exigée par le gouvernement). Toutefois, si un élu préfère conserver le remboursement de ces frais, alors l’abattement fiscal de droit commun (661 € ou 991 €) lui sera appliqué.

Nota. – Ceci permet pour nombre d’élus de petites communes de retrouver le montant de l’abattement fiscal d’avant 2017.

 

  • Pour les autres élus, le montant de l’abattement fiscal actuel reste inchangé soit:

661 € par mois, pour un mandat

991 € par mois (661€ X1,5) en cas de pluralité de mandats (là encore, la proratisation entre les différentes indemnités de fonction est obligatoire)

 


Pour plus de précisions et pour des exemples concrets, consultez la note de l’AMF : « Le prélèvement à la source sur les indemnités de fonction« 


Publié le 18 janvier 2019

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La Loi n° 2018-527 du 28 juin 2018 rend obligatoire l’installation de défibrillateur cardiaque au sein des Établissements Recevant du Public (ERP).

Le décret n° 2018-1186 du 19 décembre 2018 (JO du 21/12/2018) a pour objet de préciser les types ainsi que les catégories d’établissements recevant du public, qui sont tenus de se munir d’un défibrillateur automatisé externe.

Ce qu’il faut retenir :

Sont soumis à l’obligation de détenir un défibrillateur automatisé externe, les ERP qui relèvent :

  • des catégories 1 à 4
  • et parmi ceux relevant de la catégorie 5 :
    – Les structures d’accueil pour personnes âgées ;
    – Les structures d’accueil pour personnes handicapées ;
    – Les établissements de soins ;
    – Les gares ;
    – Les hôtels-restaurants d’altitude ;
    – Les refuges de montagne ;
    – Les établissements sportifs clos et couverts ainsi que les salles polyvalentes sportives

Toutefois, lorsque plusieurs ERP sont situés soit sur un même site géographique soit sont placés sous une direction commune au sens de l’article R. * 123-21 du Code de la construction et de l’habitation, le défibrillateur automatisé externe peut être mis en commun.

Les propriétaires des établissements recevant du public, installent le défibrillateur automatisé externe au plus tard :

  • Le 1er janvier 2020 pour les ERP de catégories 1 à 3 ;
  • Le 1er janvier 2021 pour les ERP de catégorie 4 ;
  • Le 1er janvier 2022 pour les ERP de catégorie 5.

 

Le défibrillateur automatisé externe doit être installé dans un emplacement visible du public et en permanence facile d’accès. Un arrêté conjoint du ministre chargé de la santé et du ministre chargé des collectivités territoriales en prévoit la signalétique, notamment les dispositions graphiques d’information et de localisation, les conditions d’accès permanent et les modalités d’installation de nature à en assurer la protection.

Le propriétaire du défibrillateur doit veiller à la mise en œuvre de la maintenance du défibrillateur et de ses accessoires et des contrôles de qualité prévus pour les dispositifs médicaux qu’il exploite. La maintenance est réalisée soit par le fabricant ou sous sa responsabilité, soit par un fournisseur de tierce maintenance, soit, si le propriétaire n’est pas l’exploitant, par l’exploitant lui-même.

Enfin, une base de données nationale relative aux lieux d’implantation et à l’accessibilité des défibrillateurs automatisés externes sur l’ensemble du territoire sera créée, constituée au moyen des informations fournies par les exploitants de ces appareils à un organisme désigné par décret pour la gestion, l’exploitation et la mise à disposition de ces données.


Publié le 9/01/2019

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Au terme d’un chantier de deux ans, le code de la commande publique, adopté le 26 novembre par le Conseil des ministres, constitue une étape essentielle de la démarche de rationalisation et de modernisation du droit de la commande publique, initiée avec la transposition des directives européennes de 2014.

Mené de manière collaborative par le ministère de l’Économie et des Finances, le chantier de codification a permis de réunir l’ensemble des acteurs de la commande publique, aussi bien privés que publics. Une consultation publique réalisée pendant plusieurs mois sur le site internet du ministère de l’Économie et des Finances a notamment permis de recueillir près de 800 observations.

Publication des volets législatif et réglementaire

L’ordonnance n° 2018-1074 du 26 novembre 2018 porte partie législative du code de la commande publique. Désormais, le code de la commande publique regroupe et organise les règles relatives aux différents contrats de la commande publique qui s’analysent, au sens du droit de l’Union européenne, comme des marchés publics et des contrats de concession.

Le décret n° 2018-1075 du 3 décembre 2018 fixe la partie réglementaire du code de la commande publique.

La date d’entrée en vigueur est le 1er avril 2019.

  • Ordonnance n° 2018-1074 du 26 novembre 2018 portant partie législative du code de la commande publique – JO n° 0281 du 5 décembre 2018 
  • Décret n° 2018-1075 du 3 décembre 2018 portant partie réglementaire du code de la commande publique – JO n° 0281 du 5 décembre 2018

Publié le 21/12/2018

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La loi du 7 août 2015 dite « loi NOTRe » prévoyait le transfert obligatoire aux communautés de communes des compétences eau potable et assainissement, au 1er janvier 2020.
La loi du 3 août 2018 est venue assouplir ce dispositif de transfert obligatoire de compétences en prévoyant :

  • d’une part, que les communes membres d’une communauté de communes peuvent s’opposer au transfert des compétences eau potable et/ou assainissement des eaux usées au 1er janvier 2020, dans la mesure où, avant le 1er juillet 2019, au moins 25 % des communes membres de cette communauté représentant au moins 20% de la population totale de celle-ci s’opposent au transfert de ces compétences, par délibération rendue exécutoire avant cette date.
    Les communes peuvent s’opposer au transfert de ces deux compétences ou de l’une d’entre elles.
    Dans la mesure où une telle minorité de blocage serait réunie, le transfert obligatoire de ces compétences sera reporté au 1er janvier 2026, au plus tard.
  • et, d’autre part, que la compétence « gestion des eaux pluviales urbaines » n’est pas rattachée à la compétence « assainissement » et demeurera une compétence facultative des communautés de communes.

Aussi, afin d’éviter le transfert automatique de ces compétences ou de l’une de ces compétences à la Communauté de communes au 1er janvier 2020, les communes membres doivent donc matérialiser avant le 1er juillet 2019 une minorité de blocage permettant le report, au plus tard au 1er janvier 2026, du transfert de ces compétences ou de l’une de ces compétences.

A cette fin, au moins 25% des communes membres de la Communauté de communes représentant au moins 20% de la population totale de celle-ci doivent, par délibération rendue exécutoire avant le 1er juillet 2019, s’opposer au transfert de ces compétences ou de l’une de ces compétences.

Vous pouvez retrouver dans votre espace privé « Documents à disposition des adhérents », un modèle de délibération s’opposant au transfert obligatoire des compétences eau et assainissement au 1er janvier 2020.

Le secrétariat de l’Association des Maires et des Présidents d’intercommunalité du Puy-de-Dôme peut également vous transmettre sur demande le modèle de délibération par courriel.


Publié le 06/12/2018

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